L’artiste questionne à travers cette œuvre la contemporanéité du monde du travail et son absurdité, fait d’automatisme et d’asservissement de l’homme au système économique.

L’œuvre est un assemblage et une superposition de photographies de portes tambour d’immeubles de Wall Street où grouillent quotidiennement des hommes d’affaires. Dans une danse perpétuelle, vêtus de leurs costumes-cravates, ils entrent et sortent de ces immenses buildings en flux continu.

L’homme disparaît, se perd dans cet enchevêtrement de lignes qui traduit pour l’artiste l’uniformisation, l’automatisation et la déshumanisation du monde du travail actuel.