Dans cette œuvre, l’artiste questionne la fragilité de la relation amoureuse entre homme et femme en mettant en scène la rencontre des corps, véritable ciment, « raccord » d’un lien toujours en construction.

A partir de photographies de chantier de ces corps d’êtres sexués toujours inachevés, l’artiste créée une chorégraphie des corps désirants à partir de différentes positions du kamasustra, cet aphorisme (sustra) du désir (kama).

A la puissance poétique des corps érotisés en suspension, elle oppose le tissage de ces lierres qui grimpent, s’entrelacent et s’accrochent. Cette œuvre offre à nos yeux ce contraste saisissant entre la légèreté de la jouissance des corps et la complexité de la durabilité des liens.